Une vie au service de la terre de l’eau et des autres
Né le 12 janvier 1964, Cédric a effectué toutes ses études à Genève en Suisse.
Géologue de profession, Cédric avait orienté sa carrière en considérant les problèmes de l’eau dans le monde comme prioritaire à la survie de l’humanité, particulièrement dans les régions les plus défavorisées du globe.
Habité par le souci de son prochain, Cédric a très vite compris que l’eau était, en plus d’un rouage essentiel à la vie, le moyen par lequel on pouvait radicalement améliorer le quotidien des plus défavorisés.
C’est pour cette raison que Cédric s’engage auprès du comité international de la Croix-Rouge En qualité d’hydrogéologue et d’ingénieur sanitaire.
Bosnie en 1994, Rwanda en 1995, Burundi en 1996. Plusieurs missions où Cédric travaille à l’assainissement et à l’adduction des eaux mais aussi à la mise en place d’infrastructures sanitaires dans les camps de réfugiés et les établissements pénitentiaires, jusqu’à ce que la fatalité le rattrape.
Un destin brisé.
Burundi, 4 juin 1996. Revenant d’un camp de personnes déplacée, un convoi qui arborait distinctement le sigle de la Croix-Rouge est pris dans une embuscade. Des inconnus ouvrent le feu sur les véhicules.
Parmi les victimes, trois délégués du CICR :
Reto Neuenschwander,
Juan Pastore Ruffino
Cédric Martin.
Cédric avait 32 ans.
A l’image de nombreux crimes de guerre, nous ne saurons jamais rien de cette faction qui a froidement assassiné ceux qui étaient venus là pour secourir des gens dans le besoin.
Pour de plus amples informations, lire ici l'article dans l'Hebdo du 13 juin 1996.